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Suite à l’instauration des chèques-repas…

Fedorest est actuellement un service administratif à comptabilité autonome qui est responsable de l’organisation et de l’exécution des activités de catering, des restaurants d’entreprise, des cafeterias, du service café et du service lors de réunions au profit des membres du personnel de différents services publics. Il dépend du SPF Finances.

La situation de Fedorest est problématique depuis des années et ne cesse de se dégrader.

L’UNSP n’a cessé de le souligner. À de nombreuses reprises, nous avons tiré la sonnette d’alarme.

Les raisons, problèmes et autres circonstances défavorables sont nombreux. En voici quelques-unes :

  • l’absence de participation financière de nombreux SPF et des autres niveaux de pouvoir (même lorsque leur personnel bénéficiait des services de Fedorest) ;
  • la perte d’autonomie des intendants dans la confection des menus ;
  • la recherche systématique d’économies et de réductions des coûts impliquant bien souvent une diminution des quantités servies, et parfois de la qualité ;
  • les nombreuses fermetures de restaurants et autres cafeterias ;
  • la diminution des investissements dans le matériel de cuisine ;
  • la difficulté de recrutement pour certaines implantations ;
  • la forte diminution de la fréquentation des restaurants suite au développement croissant du télétravail ;
  • la crise de la Covid-19, qui n’a rien arrangé ;

Et, ce 20 juillet, le Conseil des ministres a marqué son accord sur la proposition de rationalisation des restaurants d’entreprise, en exécution des décisions du Conseil des ministres concernant l’instauration de chèques-repas au sein de la fonction publique fédérale administrative.

Une telle rationalisation n’est malheureusement pas une surprise. Cette décision était dans l’air depuis des mois.

Le gouvernement veut partiellement financer l’octroi des chèques-repas sur le dos de Fedorest !

Il serait envisagé de transformer Fedorest en une ASBL autonome, avec des conséquences évidemment pour le personnel de Fedorest.

La production des repas se ferait dans six cuisines de production (Bruxelles, Courtrai, Eupen, Liège, Louvain et Mons). Ces cuisines de production prépareraient les repas en « barquettes » sous vide et les dispatcheraient entre les différents restaurants, qui ne cuisineraient plus que certaines préparations (grillades, frites…).

D’autres solutions étaient pourtant envisageables. Malheureusement, quand la seule logique utilisée est celle de la réduction des coûts…