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Une solution créative et respectueuse des agents doit être concrétisée dans les plus brefs délais et prévoir un effet rétroactif au 1er janvier 2024.

L’UNSP a écrit à l’autorité et au ministre en juillet. – L’autorité a eu des mois pour trouver une solution – À l’heure actuelle, il n’y a rien de concret – La perte est conséquente pour des centaines d’agents qui, de plus, ne reçoivent aucune information du SPF Finances – L’UNSP demande une solution urgente avec effet rétroactif au 1er janvier 2024 et a déposé un préavis d’action
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Depuis le mois de janvier, les fonctionnaires fédéraux bénéficient de chèques-repas.

S’il s’agit d’un bel avantage pour une majorité du personnel, une minorité non négligeable se trouve être lésée.

En effet, l’instauration des chèques-repas a comme corollaire l’abrogation de l’indemnité forfaitaire journalière de frais de séjour en date du 1er janvier 2024. Cette abrogation concerne notamment les agents qui doivent se déplacer dans l’exercice de leurs fonctions et qui ont droit (sous certaines conditions) au remboursement des frais de séjour, comme certains douaniers ou comme les agents des services de Recherche. Ils réalisent de nombreuses missions à l’extérieur, par tous les temps et à des heures irrégulières… Dans ces conditions, ils percevaient une indemnité journalière pour frais de séjour de 20 €, le total mensuel dépassant – parfois largement – le bénéfice mensuel net des chèques-repas.

Il n’est pas concevable que ces agents pâtissent du nouveau système. Aussi, dès la décision du Conseil des ministres, l’UNSP a interpellé le ministre des Finances.

Malgré sa réponse encourageante du 31 août, à l’heure d’écrire ces lignes, aucune solution n’a encore été mise en œuvre à ce jour.

À plusieurs reprises, l’UNSP a également interpellé le management du SPF Finances à ce sujet.

Or la décision du Conseil des ministres date du mois de juin. En six mois, le SPF Finances n’a pas réussi à concrétiser une solution.

Les agents ont été patients, ils ont fait confiance à leur haute hiérarchie qui leur annonçait une solution avant le 1er janvier 2024.

Cette absence de solution est particulièrement mal vécue par le personnel concerné. La perte financière est conséquente pour ces agents !

Et tout cela se passe sans la moindre communication du SPF Finances aux agents lésés ! Cela aussi, c’est inacceptable !

Au vu du sentiment de colère et d’abandon des membres du personnel lésés, sentiment de colère confirmé lors de nos réunions en ligne du 11 janvier, et de l’absence de solution concrète, l’UNSP – Secteur Finances ne peut plus garantir la paix sociale dans les services concernés et a déposé un préavis d’action.
Une solution créative et respectueuse des agents doit être concrétisée dans les plus brefs délais et prévoir un effet rétroactif au 1er janvier 2024.
Vous êtes concernés ? N’hésitez pas à contacter vos délégués à ce sujet.