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2018 sera-t-elle l’année de la résolution de ce dossier ?

Le début d’année est le temps des bonnes résolutions…

Nous osons espérer que l’Autorité profite de cette période pour enfin résoudre ce dossier et « offrir » aux agents concernés la régularisation pécuniaire tant attendue.

Petit rappel : de nombreux agents ont été lésés lors du basculement dans les nouvelles carrières. Il s’agit notamment des agents A23 qui ont basculé dans la nouvelle carrière A dans l’échelle A32 et qui ne bénéficiaient pas d’une allocation de compétence au 1er janvier 2014.

En septembre dernier, cette discrimination a provoqué une importante perte pécuniaire pour ces agents. Lors de l’octroi de la première bonification (3 mentions « Répond aux attentes » ou deux mentions « Exceptionnel »), les agents de la classe A1 ou A2, ainsi que les agents qui sont entrés dans la nouvelle carrière en tant qu’A31 au 1er janvier 2014 ont reçus ou recevront une bonification de 3 000 euros, alors que des collègues A32, avec plus d’ancienneté, n’ont bénéficié que d’une bonification de 800 euros.

Conclusion : suite à cette situation, ils perdent 2 200 euros par an (hors index) !

En substance, cela peut représenter une différence de traitement de l’ordre de 130 EUR net par mois !

Toutes ces données sont reprises dans un dossier précis et très clair établi par des techniciens de l’UNSP dès 2013.

Depuis la fin du système des formations certifiées, l’UNSP réclame la correction de cette anomalie due à la réforme des carrières de la fonction publique fédérale et à la fin du système des formations certifiées au 1er janvier 2014.

Ce dossier, nous l’avons exposé à de nombreuses reprises à l’Autorité. Depuis 2013, moment où l’UNSP dénonçait cette anomalie dans les nouvelles carrières Bogaerts. Rappelez-vous, nous avions même organisé une AG à Bruxelles réservée aux agents A3 concernés. Hélas, peu nous ont suivis à l’époque.

Constat : un yo-yo entre les cabinets ministériels de la Fonction publique et des Finances, chacun rejetant la responsabilité sur l’autre. Chaque service public était compétent, mais personne n’était responsable ! Conclusion : rien ne bouge. Le dossier s’enlise.

Une petite issue a semblé se profiler avant les vacances d’été. En effet, lors d’un Comité de secteur II, le SPF Finances a proposé de corriger cette anomalie, mais sur le budget du plan de personnel.

Que fallait-il comprendre ? Si on donne à une catégorie d’agents, on recrute moins. Honteux chantage à l’emploi ! Cette mesure coûterait quelques millions d’euros.

Dans un département ayant supporté très lourdement les restrictions budgétaires, c’est quasi intenable. Combien de services parviennent à remplir toutes leurs missions, combien d’agents compétents et consciencieux ne sont pas tombés en burn-out ?

Depuis ce Comité de Secteur II, plus de nouvelles. Mais nous ne lâchons pas l’affaire.

L’UNSP estime qu’il est anormal de devoir payer cette somme sur la cassette du département. Les économies, on en donne plus que notre lot, et si on avait écouté l’UNSP à l’époque, nous n’en serions pas là. À l’Autorité de défendre ses agents.

Par respect et reconnaissance pour les A3 qui fournissent un travail loyal, il conviendrait que ce dossier évolue rapidement et qu’un budget complémentaire soit alloué à notre département.

Gardons confiance, mais restons vigilants.