La polyvalence voulue par les managers de l’AGFisc pose problème pour la majorité du personnel (formations insuffisantes et inadaptées, perte de crédibilité lors des contrôles, stress, frustration et démotivation…) et elle découlera à n’en point douter sur une baisse des recettes fiscales liées aux contrôles.
Cette polyvalence aura également des conséquences néfastes sur l’évaluation des agents concernés et sur leur charge de travail.
C’est une aberration !
Ce mardi, nous l’avons une nouvelle fois expliqué à l’Autorité lors d’une réunion informelle.
PROPOSITION DE L’UNSP : DES SERVICES POLYVALENTS, MAIS DES AGENTS SPÉCIALISÉS !
Pour faire bref, nous proposons que :
- Les services soient polyvalents et traitent à la fois TVA et CD, mais que les agents restent spécialisés dans un impôt, tout en recevant une formation de base ADÉQUATE dans l’autre impôt leur permettant de faire le lien lors de la gestion d’un dossier, lors d’un contrôle et de faire certaines rectifications basiques.
- Pour les services de contrôle, la charge de travail soit liée à la composition de chaque service [un agent CD = X points de contrôle CD par an, un agent TVA = Y points de contrôle TVA par an]. Sur cette base : une répartition des dossiers entre les différents agents et sur base des compétences de chacun.
- L’Autorité organise rapidement et structurellement des examens de carrière spécifique.
- Lors des recrutements, une juste répartition des affectations dans les deux impôts soit réalisée.
- Au minimum, l’ensemble des agents de contrôles partant à la retraite soit remplacé (1 pour 1)… Ils rapportent plus au budget de l’État qu’ils ne coûtent.
- Une plus grande autonomie soit accordée aux agents dans la sélection des contrôles.
Pour plus de détails, consultez la communication que nous avons envoyée cette semaine au personnel de l’AGFisc :
