Vous nous interpellez sur les modalités strictes et le timing de la note publiée ce 18 octobre sur intranet.
Vous avez découvert sur intranet la note « Coronavirus : retour au bureau en novembre » publiée ce 18 octobre en fin de journée.
Vous avez été nombreux à nous interpeller à son propos.
Depuis le début de la pandémie, l’UNSP a quasiment toujours soutenu l’autorité dans les mesures mises en place, des décisions bien souvent prises dans de conditions difficiles et dans l’incertitude. Même si tout n’était pas toujours parfait, nous avons maintes fois souligné l’humanité de mesures prises par les managers.
Nous comprenons que le souhait est de retrouver des contacts sociaux bénéfiques tant professionnellement que personnellement. Tout comme de rendre un certain type de service aux citoyens et aux professionnels.
Par contre, effectivement, nous sommes interpellés par la rigidité de la note publiée ce 18 octobre.
Pourquoi, par exemple, imposer 1 jour (ou 2 demi-jours) de présence au bureau par semaine, et ce peu importe le régime de travail (mi-temps, 4/5e…) ?
Pourquoi une telle rigidité et des modalités strictes ? Pourquoi imposer sans dérogation possible ?
Pourquoi vouloir régler la situation avec une note générale qui ne prend nullement en considération les spécificités de chaque service et encore moins la situation personnelle (parfois compliquée) de chaque agent ?
Pourquoi ajouter une condition supplémentaire (présence obligatoire un jour par semaine au bureau) à la règle des 3/5e en télétravail sur une (petite) période de deux mois avec des semaines réduites pour cause de congés, de jours fériés ?
Pourquoi négliger que le télétravail reste fortement recommandé notamment sur Bruxelles (circulaire, CODECO), que les transports en commun sont à nouveau bondés, que la situation reste problématique dans certaines régions et cela sans dérogation possible ?
Pourquoi maintenant et si rapidement alors que certains signaux ne sont pas encourageants ?
De plus, de nombreuses questions restent sans réponse dans cette note…
Certes, retrouver le lien social est primordial, offrir un service de qualité à la population est crucial et revenir petit à petit à la normale nous semble opportun. Un retour avec plus de souplesse pour ces deux derniers mois de l’année aurait été plus respectueux d’agents qui ont répondu présents durant cette crise.
Ne rajoutons pas de la nervosité à la nervosité. L’UNSP a fait part de vos remarques à l’autorité.