Aucune solution en vue…
À Bierset, la réforme envisagée des horaires des shifters est toujours rejetée par le personnel.
Elle va dégrader les conditions de travail et le bien-être au travail de nombreux douaniers travaillant en équipes successives. Elle va provoquer une déconstruction des horaires en place et imposer des pauses supplémentaires notamment le week-end. Elle menace la santé et l’équilibre vie privée/vie professionnelle de ces agents.
Malheureusement, l’autorité campe sur ses positions et ne semble faire preuve d’aucune ouverture dans ce dossier.
Au nom de ses adhérents et des agents de Bierset, l’UNSP revendique :
- le maintien de la matrice horaire actuelle en 18 pauses de 8 h 06 en semaine et 11 h/12 h les week-ends ;
- le maintien du calcul actuel des horaires ;
- le maintien des différents services DA1 – DA2 comme actuellement (l’armement complet n’est pas nécessaire en DA1, l’armement light étant suffisant) ;
- une interprétation souple du principe des « 50 heures flottantes » ;
- la possibilité « immédiate » pour les agents de quitter les shifts en cas de réforme des horaires.
Nous ne pouvons pas non plus admettre la remise en cause de la comptabilisation de la pause des shifters et les menaces faites concernant leurs allocations.
Les agents demandent des engagements écrits concernant ces revendications. En contrepartie, les agents s’engagent à rechercher des solutions permettant de combler les pauses où existe une insuffisance d’effectif.
Il existe une proposition de création d’un troisième service. Nous ne nous y opposons pas, pour autant que les services actuels ne soient pas déforcés et que l’affectation des agents dans ce service se fasse sur base volontaire.
Nous souhaitons également obtenir de l’autorité la charge de travail, l’indicateur de mesures (KPI), le nombre de vols et le tonnage des marchandises.
Nous rappelons qu’un outil de planification est promis depuis de nombreuses années.
Sans oublier les promesses faites et non tenues aux shifters en matière de pension (tantièmes préférentiels).
Une conciliation sociale est en cours. Une médiatrice du SPF Emploi a été désignée, et les premiers échanges entre parties ont été initiés. Nous ne manquerons pas de vous informer de l’avancement de ce dossier.