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L’UNSP ne peut accepter le projet du ministre Vandeput visant à mettre fin dès 2019 au quota de maladie. Nous réagirons et mobiliserons en conséquence !

En juillet dernier, par voie de presse, le gouvernement fédéral avait annoncé la fin du cumul des congés de maladie pour les fonctionnaires, un cumul pourtant bien utile en cas de graves soucis de santé.

Ajouter des soucis pécuniaires en plus des problèmes de santé, c’est une véritable régression sociale. On attend d’un gouvernement qu’il améliore le bien-être de ses concitoyens et non l’inverse.

Ce 5 septembre, reniant ses engagements antérieurs, le ministre Vandeput a confirmé cette décision qu’il compte bien mettre en place dès le 1er janvier 2019 !

Comme l’UNSP l’avait annoncé lors des mini AG du personnel, le ministre est revenu avec sa réforme qu’il avait soi-disant retirée de la table des négociations. Saucissonner les dossiers, reviens à « diviser pour mieux régner ».

Il a également affirmé vouloir renforcer les contrôles des absences pour maladie.

Il est évident que L’UNSP NE PEUT ACCEPTER CETTE NOUVELLE ATTAQUE À L’ÉGARD DES FONCTIONNAIRES, CETTE MESURE ANTISOCIALE !

Si cela se concrétisait, le gouvernement fragiliserait plus encore les agents qui subissent des maladies.

On ne demande pas à être malade. Attaquer le « quota » de maladie reviendrait à s’acharner sur ces personnes dans la difficulté. Inadmissible !

Parler de soi-disant abus pour justifier cette mesure est une fois encore une dévalorisation des fonctionnaires ; une excuse pour stigmatiser les fonctionnaires.

L’UNSP ORGANISERA, PARTICIPERA ET MOBILISERA POUR TOUTES LES ACTIONS NÉCESSAIRES POUR S’OPPOSER À CE PROJET, MAIS AUSSI AU DÉTRICOTAGE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU STATUT DE SES AGENTS !  LA LISTE DES GRIEFS N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI LONGUE.