Actions de zèle à Anvers ce 30 juin.
Les douaniers ont rejeté le protocole relatif aux négociations menées au sein du Comité de Secteur II – Finances.
Voici d’ailleurs l’avis remis par l’UNSP – Secteur Finances.
Il ne s’agit malheureusement pas d’une surprise, tant les promesses du ministre Van Peteghem sont faibles, partielles et vagues.
Dans ces conditions, il était évident que l’ensemble des organisations syndicales allaient remettre un avis négatif !
Les douaniers ne se sentent ni entendus ni soutenus par le ministre et leur hiérarchie, qui ne semblent visiblement pas conscients de l’ampleur du malaise actuel au sein de l’Administration générale des Douanes et Accises.
C’est pourquoi le front commun syndical ne peut plus garantir la paix sociale au sein des services douaniers et a réactivé le préavis d’action.
Les premières actions sont organisées ce 30 juin à Anvers.
Les revendications des douaniers :
- Les douaniers demandent notamment des engagements forts et un agenda précis garantissant :
- des recrutements supplémentaires et en nombre suffisant d’agents statutaires, afin de permettre à la Douane de remplir toutes ses missions en tenant compte des nouvelles missions ;
- la fin de la restructuration à la Douane, le maintien des services sur l’ensemble du territoire et le renforcement des services de terrain dans tout le pays. Une nécessité pour atteindre l’objectif de facilitateur de commerce ;
- en matière de pension, la régularisation et la prise en compte de la pénibilité du métier de douanier ; en ce compris l’attribution du tantième préférentiel plus favorable de 1/50 pour les agents effectuant des prestations identiques et soumis aux mêmes contraintes (dangers dans leurs missions, horaires atypiques, travail de nuit, les week-ends…) que leurs collègues dont le service et le grade figurent dans le tableau annexé à la loi du 21 juillet 1844 ;
- pour les différents services travaillant en shift :
– l’attribution du tantième préférentiel plus favorable de 1/50 pour les agents effectuant des prestations en équipes successives depuis la mise en place de ces services au sein de l’AGDA en 2013 ;
– des solutions constructives et respectueuses en matière de planning ;
– des garanties concernant les allocations et la qualité de vie des agents ;
– une communication claire et sans équivoque de l’autorité qu’aucun changement ne sera réalisé dans l’attente de ces solutions et garanties (outil de planification informatique opérationnel, perspectives de carrière, solution transitoire de sortie de shifts en cas de changements des conditions…). - une augmentation de l’allocation pour port d’armes ;
- la création rapide de l’indemnité pour l’allocation motard ;
- la reconnaissance que les services de l’AGDA peuvent déroger à la loi du 14 décembre 2000 fixant certains aspects de l’aménagement du temps de travail dans le secteur public ;
- l’organisation de formations adéquates pour l’ensemble du personnel de l’Administration générale des Douanes et Accises.