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Et maintenant ?

Le comité de direction maintient sa position et impose le retour obligatoire deux jours au bureau chaque semaine dès le 1er janvier 2025.

Exprimez-vous sur cette décision et la réaction à y apporter en cliquant ICI.

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En effet, vous l’avez certainement découvert ce 14 octobre sur l’intranet : dès 2025, l’autorité imposera à chaque collaborateur de venir au bureau au minimum deux jours par semaine, et ce CHAQUE semaine.

Une nouvelle circulaire du président du comité de direction du 14 octobre 2024 concernant le télétravail a été publiée.

Malgré vos 5000 signatures et les avis négatifs, le comité de direction persiste et avance ! Il déclare les discussions avec les syndicats terminées.

Certes, quelques adaptations ont été apportées au projet initial, mais elles nous semblent largement insuffisantes.

Dressons le point de la situation :

1. Nous ne sommes pas des extrémistes du télétravail !

L’UNSP n’a jamais exigé que les agents soient à 100 % en télétravail ! Nous reconnaissons l’importance de la présence au bureau pour créer des moments de collaboration au sein des services. Cela peut s’organiser une fois par semaine, toutes les deux ou trois semaines, ou même tous les mois, selon les besoins réels du service.

2. Un manque d’ouverture et d’écoute !

Dès le départ, l’UNSP a alerté l’autorité sur les conséquences néfastes de cette décision. Nous avons fait des propositions constructives. Nous avons été ouverts à la discussion, sans être entendus. La flexibilité au SPF Finances, construite avec l’UNSP, est un point fort de notre département. La compromettre est incompréhensible et désastreux pour le personnel et le département tant en termes de motivation que de recrutement.

Comment le management peut-il supprimer de nombreuses implantations délocalisées, mettre en place le dynamic office light, réduire drastiquement le nombre de postes de travail, le matériel disponible, puis exiger le retour de tout le monde au bureau ? Où est la cohérence ?

Pour renforcer la cohésion ? Avec des agents éparpillés dans le bâtiment ? Nous comprenons l’objectif, mais dans les conditions actuelles, cette mesure ne permettra pas de l’atteindre. Soyons sérieux !

Les questions et incompréhensions sont nombreuses. Quelques exemples :

Comment peuvent-ils imposer un retour au bureau dans les conditions actuelles de travail, où une forte présence ne permettra pas un travail efficace et productif ?

Pourquoi insister sur un quota de présence hebdomadaire qui réduit considérablement la flexibilité et compromet l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée du personnel ? Une flexibilité qui avait permis de réduire les temps partiels et autres absences ?

Pourquoi ne pas faire le moindre compromis notamment quant à la période de contrôle du quota de présence au bureau (par exemple, tous les trimestres, tous les mois ou au minimum toutes les deux semaines), au risque de fragiliser de nombreux membres du personnel ?

Pourquoi léser certains membres du personnel, comme ceux utilisant les bureaux satellites ou travaillant à 80 % ? Parfois, les réunions d’équipe sont organisées dans les bureaux satellites pour une question de distances. Le refuser, c’est du dogmatisme, c’est infantiliser les chefs de service.

Le SPF Finances veut-il réellement diminuer la productivité de son personnel ?

Retrouvez d’autres arguments et témoignages dans notre dossier spécial.

3. La position de l’UNSP

L’UNSP – Secteur Finances exige des conditions de travail optimales pour l’ensemble du personnel du SPF Finances au sein des bâtiments du SPF Finances et au domicile des agents.

Or, au cours des dernières années, les conditions de travail au bureau se sont fortement dégradées suite à différents choix managériaux et politiques (suppression de nombreuses implantations, centralisation dans de grands bâtiments, mise en place du dynamic office light [suppression des places fixes, principe du clean desk, suppression des armoires personnelles, insuffisance de grands écrans…], nouvelle organisation en matière de téléphonie, plan d’économie d’énergie…).

Imposer une présence obligatoire deux jours par semaine au bureau à l’ensemble du personnel est une décision contre-productive ; inadaptée aux conditions de travail actuelles et futures au sein du SPF Finances ; collectivement inadéquate ; qui dégrade l’équilibre vie professionnelle – vie privée du personnel ; injuste, disproportionnée et démotivante.

C’est pourquoi nous rejetons fermement la décision du comité de direction.

Nous regrettons le manque de dialogue. Les adaptations demandées ne sont pas irréalistes et seraient bénéfiques pour toutes les parties.

Les situations problématiques sont rarissimes. D’autres solutions sont possibles en cas de dysfonctionnement ponctuel.

Nous rejetons cette limite hebdomadaire qui réduit drastiquement la flexibilité pour le personnel.

Concernant la définition du jour de travail au bureau, l’UNSP revendique que tout ce qui n’est pas un jour de télétravail soit considéré comme jour de travail au bureau. Il est, par exemple, inconcevable qu’un jour de travail en bureau satellite ne soit pas considéré comme un jour de travail au bureau.

Une réorganisation est envisageable, mais alors sur de bonnes bases et en entendant réellement les remarques du personnel et des chefs de service.

Dans le cadre d’un dialogue constructif, nous regrettons également l’absence de réponses motivées concernant le refus des adaptations constructives et raisonnables proposées.

Et maintenant ?

Comme promis, suite à la communication du comité de direction, nous revenons vers vous. Il est maintenant crucial de décider ensemble de la réaction à apporter ou non…

Exprimez-vous en remplissant le formulaire suivant

Cela vous prendra moins de 5 minutes.

Et encouragez vos collègues à participer.

Dès novembre, nous analyserons ensemble vos réponses.