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Une augmentation de cette sécurité est un des aspects mis en avant pour justifier l’implémentation de la géolocalisation. Sans doute, mais alors qu’en est-il des formations que l’UNSP réclame depuis des années (!) en la matière et qui ne sont toujours pas organisées ? Pour l’UNSP, la géolocalisation n’était pas LE dossier prioritaire.

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Ce 22 décembre, l’autorité nous a présenté un projet d’installation du système de géolocalisation sur les véhicules de service.

Actuellement, la géolocalisation en temps réel est uniquement possible pour les véhicules qui sont conduits par des membres du personnel qui disposent d’un poste ASTRID (personnel de recherche et personnel des services de contrôle spécifiques tels que le contrôle sur la voie publique, équipes de surveillance, services maritimes, motards et maîtres-chiens). Avec l’installation du système de géolocalisation dans les véhicules de service, tous les utilisateurs supplémentaires de ces véhicules pourront être suivis pour leur sécurité.

Selon les documents reçus, ce projet (FLEET-GEOLOC) poursuit les objectifs suivants pour le SPF Finances :

  • L’augmentation de la sécurité personnelle des membres du personnel qui font usage des véhicules de service pour l’exécution de leurs missions
  • La protection du parc automobile
  • L’optimisation de l’utilisation du parc automobile
  • La collecte automatisée des données concernant la gestion du parc automobile
  • À titre ponctuel et de réflexion, l’organisation d’actions visant à optimiser le comportement de conduite (notamment la conduite éco-responsable, la conduite défensive, la conduite de véhicules d’intervention rapide, l’utilisation d’équipements prioritaires…), de campagnes de prévention, de mesure de la charge de travail et de surveillance des abus du parc automobile à la suite d’indications, de plaintes ou d’incidents

Nous attendrons la note officielle avant de nous prononcer.

Toutefois, concernant l’augmentation de la sécurité du personnel de contrôle de la Douane, l’UNSP a rappelé sa demande de formations, demande faite depuis des années et restée inexplicablement sans réaction.

Des formations telles que « les techniques d’interception des véhicules », « formation à la désescalade de la violence », « la conduite défensive »… nous semblent primordiales !

Pourtant, cette demande ne semble pas être prise au sérieux. Ces formations ne sont-elles pas plus prioritaires que la géolocalisation ?

L’autorité a une fois encore « pris note » de notre demande.

Poser la question, c’est déjà y répondre. Faut-il attendre un incident grave avant une réaction digne de ce nom ?