Aucun agent ne doit être lésé financièrement par l’octroi de ces chèques-repas.
Le communiqué du Conseil des ministres du 16 juin 2023 précise : l’instauration des chèques-repas a comme corollaire l’abrogation de l’indemnité forfaitaire journalière de frais de séjour, laquelle sera effective à la date d’entrée en vigueur des chèques-repas, à savoir le 1er janvier 2024.
Cette abrogation concernerait notamment les agents qui doivent se déplacer dans l’exercice de leurs fonctions et qui ont droit (sous certaines conditions) au remboursement des frais de séjour, comme certains douaniers ou comme les agents des services de Recherche. Ils réalisent de nombreuses missions à l’extérieur, par tous les temps et à des heures irrégulières… Il n’est pas concevable que ces agents pâtissent du nouveau système.
À plusieurs reprises, nous avons interpellé les responsables politiques et le management du SPF Finances à ce sujet : il convient d’être créatif afin que les agents concernés ne soient pas lésés !
Le montant de l’indemnité journalière pour frais de séjour est de 10 € (à indexer). L’indemnité journalière indexée s’élève actuellement à 20 €. Soit une perte conséquente de plus de 15 € par jour donnant droit à ces frais de séjour (en tenant compte de l’intervention personnelle de l’agent) ; soit 20 € – (6 € – minimum 1,09 €).
C’est évidemment inacceptable.
En juillet, l’UNSP a une nouvelle fois interpellé les différents responsables afin qu’une solution soit trouvée rapidement.
Voici la réponse reçue du ministre des Finances :
J’ai pris connaissance avec la plus grande attention de votre lettre du 4 juillet 2023 dans laquelle vous exposez la situation des membres du personnel du SPF Finances qui seraient désavantagés par l’introduction des chèques-repas.
J’ai depuis lors chargé mes services de procéder à une analyse approfondie tant du personnel concerné que de l’impact budgétaire. Cette analyse pourra ensuite servir de base pour discuter des mesures à prendre.
Vous serez informés dès que les propositions correspondantes auront été élaborées.
L’UNSP ne manquera pas de suivre ce dossier.
Nous le défendrons ainsi lorsque nous rencontrerons les responsables de la Douane et des autres administrations concernées.
Une solution créative et respectueuse des agents doit être concrétisée.