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Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes.

Et, malheureusement, ces droits des femmes sont oubliés et même attaqués par le gouvernement Arizona.

Quelques exemples :

  • L’Arizona veut durcir les conditions de fin de carrière.
  • Ils réduisent drastiquement les périodes assimilées en matière de pension que ce soit pour le calcul de la pension, le droit à la pension ou le droit à la pension minimum.
  • Ils attaquent les possibilités d’interruptions de carrière dans le secteur public.
  • Ils suppriment la pension de survie.
  • Ils suppriment le quotient conjugal.

Toutes ces mesures toucheront durement de nombreuses femmes.

Ainsi, selon les chiffres de Statbel, en 2023, les temps partiels étaient utilisés à concurrence de 12 % chez les hommes et un peu plus de 40 % chez les femmes, 40 % !

Comme le précise la Ligue des Familles, cet accord Arizona peut être comparé à une traversée du désert pour les familles et notamment pour les femmes ! On peine à trouver dans cet accord des mesures de soutien aux familles, comme si les négociateurs n’avaient pas pris la mesure des difficultés et des défis des parents. Les femmes qui ont interrompu leur travail pour s’occuper de leurs enfants, bien souvent faute de dispositifs de conciliation des temps ou de places en crèche, seront pénalisées de multiples manières par l’Arizona !

Toutefois, les mesures envisagées par l’Arizona ne sont pas encore réalité ! Nous devons tout faire pour qu’un maximum de ces mesures soit amendé ou supprimé.

Tout comme ce 13 février où nous étions près de 100 000 dans les rues de Bruxelles, au cours des prochains mois, signalons fermement notre désapprobation.

Défendre les droits des femmes, ce n’est pas une option, c’est une évidence.